Le gouvernement du Québec est heureux d’appuyer financièrement le 44e Salon provincial du trappeur et de la fourrure par l’intermédiaire de son programme Relève et mise en valeur de la faune. Ce soutien financier constitue une marque de reconnaissance pour votre apport à la conservation de nos écosystèmes, grâce au contrôle que vous exercez sur certains animaux à fourrure. Il s’agit d’une façon d’exprimer le respect que nous avons envers vos activités et vos pratiques.

Le trappage est au cœur de l’histoire et du patrimoine culturel québécois. Ce moyen de subsistance a longtemps été un pilier du développement économique et social du Québec. Bien que les façons de faire des trappeurs, des coureurs des bois et des piégeurs aient grandement évolué depuis cette époque, vous contribuez encore aujourd’hui à la mise en valeur de nos habitats fauniques, ainsi qu’à la conservation des diverses espèces qu’ils abritent, aux savoirs ancestraux dont vous êtes les gardiens.

Je vous remercie pour votre rôle de premier plan dans la gestion durable de l’exploitation des animaux à fourrure et de l’ensemble de nos ressources fauniques. Par vos activités et vos expertises, vous participez activement à l’amélioration des connaissances sur la faune, sur l’utilisation des pièges certifiés et sur les meilleures pratiques de piégeage au Québec. Le trappage a de nombreux impacts positifs, tant sur les plans économique, social et scientifique, que sur le bien-être et la sécurité de la population québécoise. Il peut également contribuer de manière indirecte à la protection des espèces menacées ou vulnérables.

Je salue, entre autres, votre participation au Carnet du piégeur, qui est essentielle pour réaliser, sur une base régulière, les bilans provinciaux de l’exploitation des animaux à fourrure, de même que les bulletins régionaux sur les animaux à fourrure. Il s’agit d’un exemple tangible des bénéfices, pour le gouvernement du Québec, d’une collaboration avec les trappeuses et les trappeurs.

Les thèmes des conférences de cette année témoignent d’une volonté de promouvoir et de faire évoluer les meilleures pratiques de piégeage québécoises en continu, notamment pour les adapter aux normes internationales et en réponse aux défis fauniques. Mes remerciements, entre autres, à la Fédération des Trappeurs Gestionnaires du Québec pour son engagement à former des piégeurs aux pratiques sécuritaires, responsables, qui préconisent une utilisation durable et respectueuse des ressources fauniques. Bon salon, et merci de continuer à préserver notre riche patrimoine faunique!

Le ministre de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs et ministre responsable de la région des Laurentides,

Benoit Charette